Negation in classical Japanese / La négation en japonais classique

« Negation in classical Japanese : A preliminary survey” et “Negation in classical Japanese : Projection and movement” sont deux articles écrits par Yasuhiko Kato, respectivement en 2002 et 2003. La traduction en français des titres est : La négation en japonais classique : enquête préliminaire (EP) et La négation en japonais classique : projection et mouvement (PM). Tous deux sont parus dans la revue multilingue Sophia Linguistica, publiée par la Sophia University de Tokyo (EP : vol. 49, pages 99-119 ; PM : vol.50 pp.90-102). Son premier numéro date de 1984 Les articles présentés ici ont été originellement écrits en anglais. Ils sont accessibles par la base de données Refdoc.

L’étude préliminaire

L’étude préliminaire pose les bases de l’étude : cadre théorique (Cf. supra), corpus ciblé (prose du japonais classique de la période Heian, des Xe et XIe siècles) et les thèmes abordés (la négation de phrase, la portée relative ainsi que les divergences de forme et de sens qui lui son liées). Mises à part l’introduction et la conclusion, elle est divisée en trois parties : « les facettes de la négation », « la négation de phrase » et la « portée relative ». Pour Yasuhiko Kato, les quatre principaux auxiliaires de négation sont sémantiquement liés à la « non-existence » (zu exprime un jugement sur un fait certainement non-existent ; maji exprime un jugement sur un fait nécessairement non-existant, ji exprime un jugement sur un fait moins que certainement non-existant et nasi qui n’est pas explicité) et possèdent des formes infléchies correspondant aux formes imperfective (mizen-kei), continuative (renyo-kei), conclusive (shusikei), attributive (rentai-kei) et perfective (izen-kei).

Projection et mouvement

Yasuhio Kato développe également cette étude en trois parties (introduction et conclusion en sus). Il reprend des hypothèses théoriques (« Theoretical Assumptions »), en propose une analyse (« Proposed Analysis ») pour finalement décrire les implications de la périphérie gauche en termes d’ordre et de structure (« Implications to the ‘Left’ Periphery : Ordre and Structure ». Il prend appui sur le fait que la dérivation syntactique de la négation phrastique de type « e…zu » révèle des processus interprétatifs étroitement liés au mouvement. « e » est originellement une forme du potentiel et fonctionne syntaxiquement comme un clitique, d’où le sens de potentiel négatif qui émane de « e…zu ». Les structures et dérivations variant avec la position interne ou externe du constituant XP permettent de mettre à jour l’architecture phrastique en JC et plus largement dans le cadre de la GU (Grammaire Universelle). Dans les deux cas, les constituants ont des propriétés liées à la négation.


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